Club des collectionneurs en Arts Visuels de Québec

Bellefleur-Attas Mireille

 

La conférencière invitée :            MIREILLE BELLEFLEUR-ATTAS

 

 

 

Mireille Bellefleur-Attas est la fille de Léon Bellefleur. De nationalité canadienne et britannique, elle vit à Londres depuis 1973.

 

C’est de là quelle complète, en 2006, un doctorat en Histoire de l’art pour sa thèse intitulée Léon Bellefleur and Surréalism in Canadian Painting (1940-1940) : the transmigration of an ideology. Le texte de cette thèse, présentée à l’Université de Londres, est accessible sur le site http://theses.uqac.ca/resume_these.php?idnotice=030110113 .

 

A l’invitation du Club des collectionneurs en arts visuels de Québec et grâce à l’implication exceptionnelle de Monsieur Gilles Caron, collectionneur des œuvres de Bellefleur, ami personnel de notre conférencière et membre assidu du Club depuis sa fondation, Madame Bellefleur-Attas  fera le voyage à Québec précisément pour s’adresser aux membres du Club et au public de Québec.

 

Fidèle à la tradition, le Club s’intéresse à un artiste exceptionnel à travers le regard d’un proche ou d’un confident. Il s’agit d’une occasion unique pour les amateurs d’art et collectionneurs de connaître davantage l’artiste majeur que constitue Léon Bellefleur dans l’histoire des arts visuels du Québec et d’ailleurs.

 

Dans sa présentation Léon Bellefleur : La poésie et le rêve, véhicules de mystère, notre conférencière abordera l’ensemble de la carrière de l’artiste, les influences d’Alfred Pellan et de Paul-Emile Borduas, la Manifeste Prisme d’Yeux et le rôle crucial du surréalisme dans son évolution. Elle parlera également de l’influence européenne à travers d’autres courants artistiques, des expositions importantes de l’artiste et de sa présence dans d’importantes collections.

 

Le thème:                    LEON BELLEFLEUR :

 

                                     LA POÉSIE ET LE REVE, VEHICULES DE MYSTÈRES.             

         

 

 

Le peintre Léon Bellefleur est décédé à Montréal en 2007. Il était âgé de 97 ans.

 

En 1938, il rencontre Lucien Morin, jeune peintre et bientôt grand ami. Cette rencontre est déterminante puisqu’il introduit Bellefleur au milieu artistique montréalais, surtout auprès d’Alfred Pellan, dont les expositions de 1940 viennent appuyer la cause de «  l’art vivant » au Québec.

 

En 1943, Bellefleur adhère à la Société d’art contemporain et fréquente régulièrement l’atelier d’Alfred Pellan. Il s’intéresse de plus en plus au surréalisme et cherche au-delà du paysage de nouveaux horizons plastiques.

 

En 1946, il présente sa première exposition où il expose ses propres œuvres avec celles de ses enfants. Fasciné par Klee et par l’art spontané des jeunes, il publie en 1947 « Plaidoyer pour l’enfant ». François Hertel, personnage pittoresque et notoire du monde culturel québécois devient alors le premier collectionneur de Bellefleur.

 

En février 1948, il participe au lancement et à l’exposition du Manifeste Prisme d’Yeux. Lié d’amitié avec Albert Dumouchel, puis avec Rolland Giguère, il poursuit sa propre quête artistique. En marge de Klee, Kandinski et Miro, le courant surréaliste le porte vers l’ésotérisme. La poésie lui inspire des recherches en « automatisme dirigé », graphique ou tachiste.

 

En 1956, l’œuvre de Bellefleur atteint sa maturité avec le tableau Aigle feu, sommet du lyrisme qui caractérise désormais son art. Ses participations aux expositions collectives se font plus nombreuses, tant en Europe qu’en Amérique. En 1958, il est boursier du Conseil des Arts du Canada.

 

En 1960, Bellefleur représente le Canada au Musée Guggenheim de New York, en compagnie de Riopelle, Borduas, Town et Alleyn. En France, il fréquente André Breton et des artistes d’inspiration surréaliste. Il est alors sous contrat avec les galeries Arditti et Dresdnère.

 

En 1977, Bellefleur devient le premier récipiendaire du prestigieux Prix Paul-Emile Borduas, décerné annuellement par le Gouvernement du Québec dans le domaine des arts.. Ce prix consolide sa réputation. Sa cote s’amplifie, épaulée par la présence de dizaines d’œuvres dans d’importantes collections publiques et privées

Il est lauréat, en 1985, du Prix de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Il reçoit, en 1987, un doctorat honorifique de l’Université Concordia.

 

En 1988, en étroite  collaboration avec l‘artiste, Guy Robert publie une monographie aux Editions Iconia de Montréal, Bellefleur ou la ferveur à l’œuvre, généreusement illustrée sur sa carrière et son œuvre, en versions française et anglaise.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *